Boycott chez Leclerc Mulhouse samedi 21 novembre 2009

Après Carrefour, le collectif Boycott 68 a renouvelé son opération "caddy" chez Leclerc, rue Gay-Lussac à Mulhouse.

Pendant qu'un groupe vidait les rayons des produits israéliens dans des caddies afin de les ramener au stock, d'autres distribuaient des tracts aux clients très intéressés. Comme lors des distributions précédentes au marché de Mulhouse, de nombreux clients nous informaient qu'ils pratiquent déjà le boycott à titre individuel.

Le nouveau tract reprend l'appel au boycott de Naomi Klein :

"Cela suffit. Cela a assez duré. Le temps du boycott est venu. La meilleure façon de faire cesser l'occupation sanglante est de cibler Israël avec le même type de mouvement que celui qui a mis fin à l'apartheid en Afrique du Sud. les sanctions économiques représentent l'arme la plus efficace dans l'arsenal de la non-violence : y renoncer frise la complicité active."

Dans ce magasin, les produits importés d'Israël sont essentiellement les lingettes pour bébé, les jus de fruits Jafaden ainsi que des fruits.

Un client a appelé la police municipale depuis son téléphone portable.

L'opération terminée, nous discutions avec le directeur du magasin, pas très content bien entendu, et quelques clients d'accord pour le boycott. Le directeur nous informait gentiment qu'il pourrait appeler la police s'il le voulait quand celle-ci arriva.

Alors? Qu'allez-vous faire maintenant? leur avons-nous demandé. Cinq policiers qui ne savaient pas quoi. Comment le client avait-il présenté la chose pour que la police à moto se déplace dans un lieu privé sans l'autorisation du propriétaire ? Ce dernier n'avait pas d'intention belliqueuse et tandis que nous continuions à discuter la police s'en est allée.

Il reste à examiner ce que le distributeur va faire pour ne plus distribuer de produits israéliens issus des colonies illégales, ce qui constitue une complicité.